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Histoire des Bailleul-Croissanville - Page 2

  • Introduction générale et débuts des recherches

    Ce blog se veut un instrument de travail généalogique. Sa raison d'être est double :

    D'une part, il me servira comme une sorte de bloc-notes regroupant l'ensemble des informations que j'ai pu obtenir dans mes recherches et quelles orientations je compte donner à celles-ci en fonction des pistes qu'il me reste à explorer.

    D'autre part, grâce à la puissance supposée, et espérée, du référencement des données sur Internet, permettre d'entrer en relation avec d'autres personnes qui effectueraient les mêmes recherches ou qui seraient susceptibles d'échanger des informations à ce sujet.

    Débuts et origines des recherches :

    C'est par ma grand-mère paternelle que j'ai eu les premières informations concernant l'histoire des Bailleul-Croissanville. Si elles ont constitué les premières pistes très succinctes, en parties justes, d'autres fois erronées, qui m'ont permis de débuter ces recherches généalogiques ou du moins d'en susciter l'intérêt, il est fort dommage que je n'aie pu les obtenir directement de mon grand-père, Alfred de Bailleul de Croissanville, décédé alors que j'étais trop jeune.

    Car il devait forcément connaître une partie de cette histoire qu'il avait donc transmise uniquement à sa femme et malheureusement pas à mon père, bien peu intéressé par le sujet. Mais il faut dire, à la décharge de ce dernier, qu'il avait d'autres choses à faire et à penser, et je le comprends.

    Je suis donc parti quasiment de zéro.

    Le premier fait déclencheur fut la parution d’un article dans un journal local faisant mention de la présence d’une motte féodale à Bailleul dans l’Orne. Sur place, j’ai effectivement découvert les restes d’un château-fort constitué uniquement d’une motte plantée de pommiers et parsemée de quelques vieilles pierres affleurant du sol et entourée de douves encore bien dessinées. On peut également y noter la présence d’un autre tumulus, plus petit, non loin de l’église actuelle ainsi que de murets très anciens.

    En interrogeant la propriétaire du terrain, une vieille dame demeurant dans une grande maison jouxtant celui-ci, j’ai pu obtenir quelques renseignements forts intéressants.

    Tout d’abord, dans le foyer de sa cheminée se trouvait un blason en métal qui d’après la propriétaire provenait du château. J’ai fais quelques photos mais un dessin serait plus explicite :

     

    blason-hermine-frett--nb.jpg

    En voici la description partielle : "d’hermine, fretté de (couleur à préciser)" (jusqu’à présent, je n’ai jamais pu faire le lien entre ce blason et les différentes familles de Bailleul mais ceci sera développé dans le chapitre consacré aux Bailleul.)

    Ensuite, elle m’a informé que sa maison avait été construite à partir de pierres provenant du château détruit et qu’elle avait reçu la visite à la fin des années 40 d’un couple de britanniques à la recherche d’un trésor ayant un lien avec John Bailiol, régent d’Ecosse au XIIIe siècle, enterré sur sa terre de Bailleul. Enfin que des fouilles avaient été entreprises afin justement de retrouver le tombeau de John Bailiol sans succès. A noter qu’une des rues à Bailleul s’appelle rue "Jean d‘Ecosse".

    Il était clair, vu l’ancienneté du site, que les Bailleul-Croissanville avaient dût résider ailleurs, et ce depuis fort longtemps. D’autant qu’il restait à prouver qu’ils trouvaient leur origine dans ce Bailleul de l’Orne.

    Le deuxième fait, bien plus capital, fut la découverte du tombeau d’un ancêtre à Croissanville dans le Calvados. C’est en visitant la petite église que j’y trouvais deux tombes, l’une de l’ancien curé du lieu, et l’autre plus ancienne sur laquelle figurait l’inscription : "Ci gît Michel Alphonse de Bailleul marquis de Croissanville ancien lieutenant au Régiment de Lorraine Infanterie né à Cléville le 3 mai 1758 décédé à Amfreville le 22 novembre 1842" ainsi qu’un blason dont la description en terme héraldique donne "parti d’hermine et de gueule", la couleur "gueule" étant figurée par des hachures verticales.

    Il s’avérera par la suite que ce tombeau n’était pas seulement celui d’un ancêtre parmi tant d’autres mais celui de mon arrière-arrière-arrière grand-père.

    C’est donc sur la région de Croissanville et ses environs (Cléville) que je décidais d’orienter mes recherches.